Renforcer le bien-être psychosocial pour une paix durable : analyse participative de l’impact de la crise sécuritaire sur la santé mentale, la cohésion sociale et les moyens de subsistance des populations de la région des Cascades

25 mars, 2025

Cette analyse démontre que, dans le contexte de la présence de groupes armés extrémistes tel que dans la région du Sahel, les individus sont particulièrement vulnérables au stress post-traumatique en raison de la nature violente et imprévisible des conflits. 

Réalisée dans la région des Cascades, au Burkina Faso, auprès de 1 155 personnes réparties dans toutes les communes ciblées, cette étude met en évidence que le fait d’être victime d’agressions physiques, d’enlèvement ou de séquestration, d’être témoin d’un assassinat, ou encore d’être contraint au déplacement forcé et à l’abandon de ses biens constitue autant de facteurs générateurs de symptômes de stress post-traumatique. 

Elle révèle également une corrélation entre la prévalence des troubles mentaux, la cohésion sociale et les moyens de subsistance. C’est pourquoi elle conclut que les interventions doivent intégrer ces trois dimensions : agir concomitamment sur la prévention du stress post-traumatique, le renforcement des relations sociales et le soutien au relèvement socio-économique des personnes rendues vulnérables par la crise sécuritaire.